domingo, 6 de fevereiro de 2011

O Bom Encontro de Guattari com Lula

Lula e Guattari em Setembro de 82

Félix Guattari é certamente uma das figuras mais injustiçadas da história da Filosofia, um caso comparável apenas ao de um Engels, cuja importância no desenvolvimento das linhas  gerais do Materialismo Histórico é posta frequentemente em segundo plano ou mesmo esquecida pelas pessoas - não, Marx não teria conseguido, a despeito de toda sua genialidade, arcar sozinho com aquela empreitada. Grande parte do projeto filosófico de Deleuze, notadamente o seu Capitalismo e Esquizofrenia (dividido em dois tomos, o Anti-Édipo e Mil Platôs), não teria sido possível sem a parceria com Guattari e a experiência que ele trouxe da psicanálise - esquecer-se dele, portanto, é uma indignidade em relação a ambos. 

Diferentemente de Deleuze, cuja saúde frágil o impedia de se viajar com frequência,  Guattari cruzava o mundo com seu pensamento vivo e original, atuando em defesa de causas que iam desde a questão palestina até a defesa aos movimentos operaístas na Itália dos anos 70, passando, vejam só, pela luta em favor da redemocratização brasileira no fim dos anos 70 e início dos anos 80. Guattari amava o nosso país, onde esteve várias vezes, sendo uma dos mais importantes interlocutores junto à comunidade intelectual europeia do processo que substituiu a tecnocracia fardada por um regime no qual operários podem se tornar presidentes. 

Aqui, ele manteve contato com a esquerda libertária brasileira, oriundos dos novos movimentos sociais - as pastorais o novo sindicalismo - que refutavam o modelo dogmático dos antigos partidos marxistas-leninistas, uma multiplicidade de experiências que se aglutinaram, resultando no Partido dos Trabalhadores - partido em relação ao qual ele e a  esquerda libertária europeia nutriam profunda admiração. Existe um episódio curioso que data de Setembro de 1982, quando Guattari se encontra com Lula, então líder do recém-nascido PT, que estava às vésperas da disputa das eleições estaduais que poderiam mudar a face do país - como, de fato, mudaram -; eles conversaram sobre muita coisa, a esquerda, o dogmatismo, a conjuntura brasileira da época. A conversa foi organizada por Marco Aurélio Garcia e pela deleuzo-guattariana Suely Rolnik.


Existem pontos particularmente interessantes, o velho PMDB, a oposição consentida, e sua relação sempre complicada com o PT já estavam lá:




Félix Guattari - Le PMDB tente actuellement d’exercer un certain type de chantage sur le corps électoral, au travers de sa campagne dite du « vote utile », proclamant que le PT ne possède pas la maturité suffisante et que ses dirigeants n’ont pas la compétence réelle qui puisse justifier sa prétention de gérer les affaires du pays. Est-ce que ce type d’argument pourra avoir un impact sur l’opinion publique ?
Lula - Je crois que cet argument peut avoir un certain poids auprès de l’électorat. En premier lieu, parce que l’expérience de participation politique de notre peuple est encore très restreinte. Tout au long de notre vie, et ceci dès la proclamation de la République, nous avons été traités comme une masse de manœuvre. Le peuple a toujours été induit à penser qu’il n’existe pour lui aucune possibilité de s’auto-gouverner et qu’il est nécessaire que quelqu’un le dirige. En second lieu, du fait des préjugés de classe qui existent dans notre pays. De nombreux secteurs des classes moyennes, en particulier les couches élevées de ces classes, et l’ensemble de la bourgeoisie nationale considèrent que la capacité des personnes est mesurée par la quantité de diplômes, ou par l’accumulation de revenus qu’elles ont en banque, ou par leurs propriétés, leurs titres de commerce, etc. Un des grands rôles du PT est précisément de démystifier cette erreur historique, selon laquelle nous ne serions bons qu’à travailler. Et de faire la preuve que l’administration d’un État n’est pas une question technique, mais bel et bien politique.

Guattari pergunta a Lula sobre o argumento peemedebista, que à época insistia na tese de que o PT era imaturo e não tinha capacidade suficiente para arcar com o peso de governo o país - além do fantasma de que votar no PT e não no PMDB era favorecer a direita em termos práticos, algo que continuou até a campanha municipal onde Jânio derrotou FHC, anos mais tarde. Lula responde sobre o oportunismo eleitoral disso e lembra o mito que prevalecia no país que ligava quantidade de diplomas acadêmicos e renda com capacidade política, o que resultaria em termos práticos num preconceito de que o próprio povo seria incapaz de se autogovernar, acreditando em iluminados. É um bocado do que o próprio Lula passou mais de duas décadas tentando desmistificar - e cujo impacto do desmonte dessa falácia, certamente foi das grandes conquistas de seu Governo. A dificuldade da relação com o PMDB - e depois com o próprio PSDB - anos mais tarde, é um belo exemplo disso também. O momento atual em que petistas se aliam com peemedebistas para governar, criando crises de consciência na sua base, também já está desenhado aí, em potência.

Depois, eles falam sobre as Malvinas, um pouco de uma visão de política externa que anos mais tarde viria a ser uma das principais marcas do seu Governo, aqui, já vemos um pouco do que ficaria pronto anos mais tarde, uma posição inteligente que escapa às contradições (em termos) da esquerda quando se põe na luta contra o Imperialismo:


Félix Guattari - Quelle a été la position du PT durant la guerre des Malouines ?
Lula - Le PT s’est prononcé contre la démonstration de force de l’Angleterre, mais aussi contre la dictature des militaires argentins. Nous pensons, au PT, que le général Galtieri a tenté un « coup de maître » pour faire en sorte que le peuple argentin oublie ses problèmes internes : les 30 mille disparus, l’inflation de 150%, etc. Résultat : cela n’a rien résolu au plan interne et l’Argentine sort complètement démoralisée de cette question. Le plus grave, dans tout cela, c’est que les vies humaines perdues ne seront jamais retrouvées. De toutes façons, cette guerre a rendu parfaitement clair ceci : les pays développés vont toujours se soutenir entre eux, au lieu d’être solidaires avec les pays sous-développés. Un bon exemple en a été les États-Unis qui, bien qu’ils soient les plus grands créanciers de l’Argentine, n’ont pas hésité à abandonner ce pays pour soutenir l’Angleterre.
Félix Guattari - Tu approuves le mot d’ordre : « Les Malouines sont argentines » ?
Lula - Cette question a été beaucoup débattue au sein du PT. Nous l’avons discutée pendant une journée entière. Ma position est que les Malouines appartiennent à l’Argentine.


E depois, Lula pergunta a Guattari, invertendo o sentido da entrevista, sobre o Governo socialista na França:

Lula - À mon tour, j’aimerais connaître ton point de vue sur la politique actuelle du Parti Socialiste Français. Est-ce qu’il met en pratique ce qu’il proposait avant les élections ?
Félix Guattari - Commençons par la politique internationale. François Mitterrand a affirmé la volonté de la France - en particulier à Cancaun - de ne pas laisser le champ libre à la politique impérialiste américaine dans le Tiers Monde. Mais cela ne l’a pas empêché de fournir son appui à Margaret Thatcher et à Reagan dans la question des Malouines ! D’un autre côté, les socialistes français affirment, de vive voix, leur solidarité à la résistance du peuple polonais. Mais il ne veulent pas toucher à la question du commerce avec l’URSS par exemple. Les affaires sont les affaires ! Après un cheminement sinueux, ambigu, en relation avec la politique d’Israël, la France a décidé de fournir une certaine aide aux peuples martyrs du Liban et de la Palestine. Il me semble que nous sommes toujours dans un mouvement oscillant. Dans certaines régions du monde, comme l’Afrique, la politique française apparaît encore moins évidente. Il est vrai qu’il est plus facile pour la France d’être anti-impérialiste en Amérique Latine qu’en Afrique !
Lula - Pourquoi plus facile ?
Félix Guattari - Parce qu’en Afrique, le gouvernement socialiste se doit de se confronter à la gestion de tout un héritage néo-colonialiste. Malgré cela, je crois qu’il y a, même ainsi, certains aspects positifs dans la politique internationale de la France. Par exemple, la dénonciation opérée par Jack Lang, ministre français de la culture, au Mexique, devant l’UNESCO, des pratiques nord-américaines en matière d’ « exportations culturelles », surtout dans le domaine de la télévision et du cinéma. Son idée d’une coopération d’un type nouveau entre les différentes composantes de ce qu’il appelle les cultures latines pourrait être, également, intéressant. Donc, tout n’est pas négatif sur ce plan, loin de là !
D’un autre côté, ce qui me paraît beaucoup plus mal engagé est la politique intérieure. Après une période qu’on pourrait qualifier d’ « état de grâce », parce qu’elle a été vécue comme une surprise et dans l’attente de grands changements, avec des mesures de revalorisation du niveau de vie des catégories les plus désavantagées, et, surtout, des mesures pour la sauvegarde des libertés (suppression des tribunaux d’exception, libération des prisonniers politiques, abolition de la peine de mort, etc.), le gouvernement s’est peu à peu embourbé dans la crise : il se débat avec l’inflation qu’il n’arrive pas à juguler, avec le chômage, la fuite des capitaux, la paralysie des investissements, la chute des exportations, etc. Et il en vient progressivement à gouverner le pays comme l’aurait fait un gouvernement conservateur. Le fond de la question, c’est que le Parti Socialiste n’a pas une véritable politique de transformation sociale. Il se préoccupe du jour le jour et se comporte, chaque fois plus, comme un parti classique. Je t’ai interrogé, tout à l’heure, sur les statuts du PT, trop formels, trop rigides à mon goût. Mais le PS, c’est encore autre chose ! Ce ne sont pas seulement les statuts qui sont sclérosés ! Au PT, vous essayez, au minimum, de poser la question du respect de l’autonomie des diverses composantes sociales et minoritaires, qui s’associent à l’action du Parti. Sans aucun doute, il y a toujours des problèmes ! Sois tranquille, je n’idéalise pas le PT. Mais en France, cette question ne se pose pas, ou n’apparaît qu’en période électorale, quand il s’agit de gagner des votes. Je sais que la question des minorités et des marginalités se pose, au Brésil, en termes bien différents et à une échelle beaucoup plus vaste, à tel point que tous les partis se confrontent à ce problème. Mais en France il existe aussi des phénomènes de marginalisation sociale, de minoration subjective, qui concernent des groupes chaque fois plus nombreux et catégories sociales chaque fois plus larges. Face à ces questions, qui sont, en réalité, au centre de la crise, la société française sommeille dans un conformisme frileux et rêve d’une gloire passée. Dans les derniers temps, les provocations terroristes ont servi de prétexte pour la reprise d’un thème éculé : « la sécurité avant tout », et on parle à nouveau de « réseau de contrôle informatisé » de la société, dans le style de l’Allemagne occidentale. Je sais très bien qu’on ne peut pas tout attendre d’un parti, et que nous pouvons imputer l’impasse actuelle, dans une large mesure, aux incidences internationales de la crise. Mais tout est lié, et on ne peut pas indéfiniment diluer les responsabilités d’un parti qui ne répond pas aux aspirations de changement, au nom desquelles il a été élu. Si les socialistes ne se décident pas à modifier leur propre mode de fonctionnement en tant que parti au pouvoir, leur conception de l’intervention dans le champ social - ou, plus encore, leur absence évidente d’une quelconque perspective concrète dans ce champ -, alors il est clair qu’un affaissement, une perte irréversible de confiance finira par s’instaurer avec la majorité de ceux qui les ont portés au pouvoir. Et la France retombera, une fois de plus, dans les mains des pires bandes de réactionnaires. Malgré les différences de contexte, toujours considérables, et d’ailleurs évidentes, je crois que certains problèmes sociaux tendent, chaque fois plus, à traverser les pays et même les continents. Pour moi, « Solidarnosc » en Pologne, le PT au Brésil, sont des espèces d’expérience à grande échelle qui tentent d’inventer de nouveaux outils de compréhension et de lutte collective et même une nouvelle sensibilité et une nouvelle logique politique et micro-politique. Les conquêtes et les échecs de ces expériences ne concernent pas que la Pologne ou le Brésil, mais aussi tous ceux qui, dans des conditions différentes, se confrontent aux mêmes types d’impasses d’organisations bureaucratiques sclérosées. En réalité, ceci survient sur toute la surface de la planète et à tous les niveaux sociaux et individuels, à commencer par le niveau immédiat du langage. J’ai été littéralement fasciné par la lecture d’un recueil de tes entretiens et de tes discours [10], par ta liberté de ton, par ta manière, par exemple, de parler de Gandhi, de Mao, de Castro ou d’Hitler, sans aucune des précautions habituelles, sans clichés, et même en s’aventurant, d’une manière pour ainsi dire « imprudente » dans des considérations intempestives. Tu n’as pas l’air de te rendre compte que, quelques fois, tes propositions pourraient être utilisées contre toi, tu sembles avoir confiance a priori dans la bonne foi de tes interlocuteurs.


Guattari coloca sua insatisfação com a esquerda que chega ao poder, conquista avanços, mas tropeça em suas contradições, na reprodução inercial de parte da política tradicional - sobretudo pela manutenção das políticas dos governos de direita na antiga África colonial africana - algo que iria se acentuar anos mais tarde, consistindo, certamente no meio pecado do governo Mitterrand. De certa forma, o que Guattari fala prenuncia muitos dos tropeços do PT quando se torna Governo, mas não todos: O PT, pela sua singularidade enquanto partido de esquerda vindo de bases vivas da sociedade civil, conseguiu ser inventivo no poder, apesar de certos erros; embora corra o risco de perder isso, é fato que ele não perdeu no Governo Lula, apesar das agruras do exercício real do Poder no comando do Estado. Mas é um risco que acena. Por outro lado, sua análise sobre o PS francês é decisiva: Ela alude a um processo que se acentua nos anos que se seguem e hoje nos mostram uma esquerda parlamentar paralisada e distante da sociedade na França.

Lula perderia feio aquela eleição estadual em São Paulo, vencida por Montoro, fato que quase resultou no fim do PT, mas acabou sendo o divisor de águas da história do Partido, com o épico manifesto dos 113, o documento de refundação do partido. Vinte anos depois dessa conversa, ele se elegeu presidente hoje considerado o mais popular da nossa história. Guattari faleceu dez anos mais tarde. Em sua lápide, em Père Lachaise, está inscrito um epitáfio que nada mais é do que um excerto de Ausência do nosso Drummond, segundo fiquei sabendo pelos meus amigos Murilo Corrêa e Laura Farina que, em recente viagem, toparam, por um acaso (se é que os bons encontros acontecem por acaso), com a morada final do velho mestre e eis que lá estava grafado:  Il n'y a pas de manque dans l'absence. L'absence est une présence en moi -- não há falta na ausência, a ausência é um estar em mim.


5 comentários:

  1. Prezado Hugo,
    interessante. Mas a inscrição aqui não é do próprio Deleuze? http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d4/Tombeau_guattari.JPG
    Nada indica Drummond, se bem vejo. Não seria do próprio pensador? Estes autores acham que sim:
    http://www.rhizomes.net/issue11/cohenramlow.html
    O poema, sabemos, é do Corpo, um dos últimos livros de Drummond.
    Como as formulações parecem-se muito, resta saber quem inspirou quem. Como você leu muito mais Deleuze do que eu, poderá logo verificar.
    Abraços, Pádua

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  2. Outro que gostava muito daqui e ministrou várias palestras foi Michel Foucault.
    Bom encontro mesmo. O ambiente brasileiro era propício, depois da avalanche tropicalista dos anos 1960. Aliás, afetos ativos quando a antropofagia encontra o pós-estruturalismo francês, duas máquinas de guerra totalmente articuláveis entre si. Veja por exemplo o sensacional livro de @beppo22: "MundoBraz", que monta monstros com Deleuze, Oswald, Negri, Gláuber, Guatarri, Viveiros de Castro.
    Aqui no Rio deixou plantas (tropicais) que até hoje dão frutos (exóticos).
    Abraço.

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  3. Pádua,

    Não, não é de Deleuze, embora esteja em perfeita harmonia com as ideias dele e de Guattari. Se na lápide não está registrado o nome de Drummond, no artigo linkado temos o seguinte, lá perto da nota 29, onde está escrito o seguinte: "Deleuze and Guattari wrote at length of the function of minor literatures, of the necessity of entering into one's native tongue as if a foreigner, of the creative power of self-disaggregation: "It is not a question of speaking a language as if one was a foreigner, it is a question of being a foreigner in one's own language" (Dialogues 59)So affirmative is this theory of multitudinous identity that Félix Guattari chose these words as his epitaph, visible now on his grave at Père-Lachaise: Il n'y a pas de manque dans l'absence. L'absence est une presence en moi ["There is no lack in absence. Absence is a presence in me."] Guattari's tombstone is an act meant to rob what is supposed to be the ultimate terminus of its definitiveness by refusing to emplace that ending within conventional, humanist terms. -- os autores disseram que ele escolheu aquele epitáfio em consonância com sua teoria da identidade multitudinária, não que ele - ou Deleuze - o escreveu - aparentemente, eles desconhecem o autor original.

    A Íntegra de Ausência em francês fica assim:

    "Absence

    Pendant longtemps j'ai cru que l'absence est manque.
    Et je déplorais, ignorant, ce manque.
    Aujourd'hui je ne le déplore plus.
    Il n'y a pas de manque dans l'absence.
    L'absence est une présence en moi
    .
    Et je la sens, blanche, si bien prise, blottie dans mes bras,
    que je ris et danse et invente des exclamations joyeuses,
    parce que l'absence, cette absence incorporé,
    personne ne peut plus me la dérober


    Que em português, como sabemos:

    "Ausência

    Por muito tempo achei que a ausência é falta.
    E lastimava, ignorante, a falta.
    Hoje não a lastimo.
    Não há falta na ausência.
    A ausência é um estar em mim.
    E sinto-a, branca, tão pegada, aconchegada nos meus braços,
    que rio e danço e invento exclamações alegres,
    porque a ausência, essa ausência assimilada,
    ninguém a rouba mais de mim.
    "

    Honestamente, não sei quem a traduziu para o francês, mas é a mesma tradução que circula no mundo francófono e confere com o excerto do epitáfio. Também desconheço se Drummond teve contato pessoal com Guattari quando ele esteve no Brasil, mas a julgar pelo título do livro, por sua data de publicação (1984), pela temática da poesia e o fato de Guattari conhecê-la a ponto de tê-la escolhido como epitáfio, eu diria que aí tem.

    abraço

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  4. Sim, eu sei, Bruno. O Brasil, com seu encontro intenso de etnias várias, sua intelectualidade vibrante, sua música e sua cultura popular, era um lugar que despertava o profundo interesse dos pós-estruturalistas, sobretudo, porque aqui engendrava-se, debaixo da Ditadura Militar que se desfazia, algo novo que escapava dos descaminhos da Europa - onde, já naquele momento, Guattari e Deleuze já haviam exposto os problemas todos do socialismo soviético (e sua inviabilidade como via de emancipação humana), Negri dava o testemunho com seu próprio corpo de que havia algo de podre no reino do estado de bem-estar social - o capitalismo com face humana e social-democrata, sob a égide do improvável Keynes - e Foucault não pensava diferente. A ebulição brasileira, essa capacidade da nossa gente encontrar o Novo - e é isso que Guattari encontra quando se depara com o jovem Lula -, os encantava: Estávamos longe de rumar para a tempestade que se anunciava na Europa e que eles anteviram tão bem, enquanto o mar parecia tão calmo. Apesar de todos os tropeços, descaminhos, o que vivemos é um pouco do que se concretizou nos últimos anos com o Governo Lula por aqui e a crise profunda na União Europeia. Não acho que o nosso momento está à altura da potência do momento retratado no post, mas não estou pessimista: O Brasil ainda é o lugar do mundo ocidental mais capaz de produzir um novo modelo de desenvolvimento mesmo.

    abraço

    P.S.: Eu vou procurar o livro do Cocco sim, desde que eu li a resenha no Murilo, fiquei com vontade de lê-lo.

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  5. bacana, camarada. Só faltou democratizar o debate com uma versão em português. Tenho certeza que Lula não falou na língua do Guattari

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